French Vertigo

J'ai écrit French Vertigo en 2006 parce que j’en avais vraiment assez du débat franco-français interminable sur la situation du pays et de son avenir. Au lieu d’une discussion à froid sur les vraies solutions, c’est-à-dire les moyens d'être plus productifs, de créer davantage d'emplois et d'affronter les défis réels d'un monde qui change, ce débat ressemblait à un éloge funèbre du modèle social français. Un discours généralisé sur l'impossibilité de la France à se reformer, et des querelles très idéologiques sur le déclin ou non déclin du pays.

Oui, la France va mal, et aujourd’hui après la crise financière, elle va encore plus mal qu’en 2006, quand j’ai écrit mon essai. Néanmoins, ma thèse reste pertinente : la vraie maladie de la France, c'est le défaitisme. La situation économique n'est pas aussi catastrophique que le proclament les Cassandre, et par ailleurs, les changements qu'il faut opérer sont nettement moins drastiques que ne le craignent les Français.

Mon livre est un reportage. Je cherche les racines des problèmes français, mais aussi les acteurs du renouveau qui sont en train de mettre en oeuvre les solutions dont la France a besoin. Ma conclusion : La France est tout à fait capable de changer si elle le veut.

French Vertigo a reçu un accueil très favorable des médias et du public. Le magazine Challenges saluait « le style pétulant, l’anecdote croustillante. L’homme connaît son affaire. Avec humour, il met en scène les travers de notre establishment, décrypte les us et coutumes du microcosme ». Pour Les Echos, French Vertigo était un essai « à lire pour sortir de la morosité ambiante », tandis que le Figaro parlait d’un « pamphlet lumineux ».

Vous pouvez lire un extrait du livre en cliquant ici.